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Quelques prolégomènes à l'étude normative  dans l'oeuvre de Marie de France  

Propos introductifs 

Marie de France et son temps de E. A. Francis

Seigneurie, noblesse et chevalerie dans les Lais de Marie de France de Jean Flori

Conclicting Codes of Conduct : Equity in Marie de France's Equitan de Gloria Gilmore 

Courtly Love and the Representation of Women in the "Lais" of Marie de France and the "Coutumes de Beauvaisis" of Phlippe de Beaumanoir de Jerry Root

NOTES

 

 

SEIGNEURIE, NOBLESSE ET CHEVALERIE DANS LES LAIS DE MARIE DE FRANCE   

 

 

 

* Cet article a été initialement publié dans la revue Romania t. 108, n°430-431 (1987), p. 183-206.

 

 

(1) Voir sur ce point l'étude de G. Burgess, Chivalry and Prowess in the lais of Marie de France, French Studies, t. XXXVII, 2 (1983), p. 129-142. Il est évidemment impossible - et inutile - de mentionner ici les études sur Marie de France, dont la meilleure reste celle de Ph. Ménard, Les lais de Marie de France, Paris, 1979. Voir aussi la bibliographie de G. S. Burgess, Marie de France, an analytical Bibliography, London, 1977.

 

(2) L'Index des lais de Marie de France, Nancy, 1979, relève 125 occurrences du mot chevalier, ce qui, pour l'ensemble des lais (5730 vers), représente une fréquence de près de 22 occurrences pour mille vers. Cette fréquence élevée situe les lais entre les chansons de geste et les romans de Chrétien de Troyes. Dans les épopées antérieures à Marie de France, la fréquence de chevalier n'est que de treize pour mille. Elle atteint dix-huit pour mille dans les épopées attribuées à la période 1160-1200 et... quarante-six pour mille dans le seul Chevalier à la charrette. Voir J. Flori, "La notion de chevalerie dans les chansons de geste du XIIe siècle ; étude historique de vocabulaire", Le Moyen Age, t. 81 (1975), 3-4, p. 407-445 ;  tableau statistique p. 439.

 

(3)  D'innombrables travaux se sont attachés à ce problème. On en trouvera l'analyse dans J. P. Poly et R. Bournazel, La mutation féodale, Xe-XIIe siècle, Paris, 1980, p. 155-192, ou dans R. Fossier, Enfance de l'Europe, Xe-XIIe siècle, Paris, 1982, p. 364-453 et p. 951-964. Voir aussi J. Flori, L'essor de la chevalerie XIe-XIIe siècle, Genève, 1986, p. 223 ss. et A. Barbero, L'aristocra­zia nellà società francese del Medioevo, Bologna, 1987, p. 53 ss.

 

(4) Sur ces glissements de sens de la remise des armes, voir J. Flori, "Chevalerie et liturgie", Le Moyen Age, t. 84 (1978), 2, p. 247-278 et "Les origines de l'adoubement chevaleresque", Traditio, t. XXXV (1979), p. 209-272, à compléter par "Du nouveau sur l'adoubement des chevaliers, XIe-XIIIe siècles", Le Moyen Age, t. 91 (1985), 2, p. 201-226. Ce glissement traduit le mouvement de privatisation des fonctions publiques qui caractéri­sent les Xe et XIe siècles. Voir les excellentes remarques de K. Leyser, "Early Medieval Canon Law and the Beginnings of Knighthood",  Institutionen, Kultur und Gesellschaft, Festschrift für J. Fleckenstein, Sigmaringen, 1984, p. 549-566, qui souligne mieux que je ne l'avais fait l'aspect militaire du pouvoir symbolisé par ces remises d'armes.

 

(5) Cf. J. Flori, "La chevalerie chez Jean de Salisbury", Revue d'Histoire Ecclésiastique, t. LXXVII, 1-2 (1982), p. 35-77. Sur la formation et le glissement de cette idéologie des rois aux chevaliers, voir J. Flori, L'idéologie du glaive, préhistoire de la chevalerie, Genève, 1983 et L'essor de la chevalerie, XIIe-XIIe siècles, Genève, 1986.

 

(6) Voir sur ce point l'excellente analyse de G. Duby, Le dimanche de Bouvines, Paris, 1973, p. 128-144.

 

(7) Voir E. Kôhler, "Observations historiques et sociologiques sur la poésie des troubadours", CCM, t. 25 (1964), p. 27-51, et surtout L'aventure chevaleresque, Paris, 1970.

 

(8) Cf. G. Duby, "A propos de l'amour que l'on dit courtois", texte rédigé en 1986 et repris dans Mâle Moyen Age, Paris, 1988, p. 74-82. La citation est tirée de la page 80. Sur l'amour dans les lais, voir B. H. Wind, "L'idéologie courtoise dans les lais de Marie de France", Mélanges... M. Delbouille, t. II, Gembloux, 1964, p. 741-748. Sur ce thème, voir aussi les études de E. J. Mickel, dans Speculum, t. 46 (1971), n° 1, p. 36-65, et de R. B. Green, dans Le Moyen Age, t. 81 (1975), 2, p. 265-272 et Romance Notes, 1975, 3, p. 695-699 etc.

 

(9) Sans entrer dans la controverse à propos de la datation des œuvres de Marie de France, j'adopte ici la chronologie proposée par J. Rychner, Les lais de Marie de France, Paris, 1983, p. VII-XII. Toutes les références renvoient à cette édition.

 

(10) Voir Milun, v. 151 : "Milun revint en sun pais" ; v. 154-155 : "Mes de ceo se recunforta / Que pres esteit de sa cuntree" ; v. 160 : "[...] il est el pais revenuz", semblent faire référence à la contrée géographique plus qu'à une possession de terres. Il ne semble pas que Milon soit un seigneur domanial, ni même un alleutier.

 

(11) Guigemar, v. 43-48 et 77.

 

(12) Laüstic, v. 9-11 et 35-37.

 

(13) Yonec, v. 12, 21 et Yonec, v. 368, 519.

 

(14) Equitan, v. 11, 16, 121, 133.

 

(15) Sauf dans Chievrefoil où Tristan, la reine et le roi Marc occupent évidemment la place qui leur est assignée par la tradition.

 

(16) Fresne, v. 243, 262, 268, 310-314, 362, 307. Fresne, v. 4, 19, 98, 210, 317, 332.

 

(17) Eliduc, v. 9, 15, 72, 79, 124, 953, 1132, 1125-1156.

 

(18) Deuz Amanz, v. 13, 22, 25, 52, 80, 182.

 

(19) Chaitivel, v. 33-38.

 

(20) Voir sur ce point J. Flori, "Amour et société aristocratique au XIIe siècle. L'exemple des lais de Marie de France", Le Moyen Âge, t. 98 : 1 (1992), p. 17-34. Je rejoins plusieurs remarques de J. De Caluwé, "La conception de l'amour dans le lai d'Eliduc de Marie de France", Le Moyen Age, t. 77 (1971), 1, p. 53-77, et J. De Caluwé et J. Wathelet- Willem, "La conception de l'amour...", Mélanges P. Jonin, Aix-en- Provence, 1979, p. 151-157.

 

(21) Voir aussi Fresne, v. 19 : "Li riches hums sist al mangier". 

 

(22)  Deuz Amanz, v. 25-26 et 104.

 

(23) Yonec, v. 12, 21 ; Guigemar, v. 342 ; Milun, v. 67 : "Riche femme, mut ad grant rente" ;  Milun, v. 125-126 et 449.

 

(24) Ceci rejoint les remarques de J. Monfrin, "A propos du vocabulaire des structures sociales du Haut Moyen Age", Annales du Midi, t. LXXX,  (1968), p. 611-619.

 

(25) Cette opinion, clairement exprimée dans les premiers travaux de G. Duby (particulièrement dans sa thèse de 1953), fut par la suite quelque peu atténuée après les travaux d'étude régionale sur la France du Nord et de l'Ouest. Les travaux de G. Duby sont trop nombreux et trop connus pour qu'il soit nécessaire de les citer ici. Nous renvoyons le lecteur aux ouvrages mentionnés à la note 3, qui tous en font l'analyse.

 

(26)  Cette opinion, exprimée par L. Génicot dans sa thèse de 1960, fut par la suite réaffirmée dans de nombreux articles analysés dans les ouvrages de la note 3.

 

(27) Voir par exemple L. Verriest, Noblesse-chevalerie-lignages..., Bruxelles, 1959, E. Warlop, The Flemish Nobility before 1300, Kortrijk, 1975 et les travaux sur les généalogies menées par G. Duby, L. Génicot et K. F. Werner.

 

(28) Voir par exemple J. Flori, "Nobiles et milites dans les Gesta Guillelmi de Guillaume de Poitiers", RBPH, t. 64 (1986), 2, p. 217-233 ou l'étude des titulatures menées pour l'ancienne Neustrie par R. Hennebique-Le Jan (thèse de troisième cycle, encore inédite).

 

(29) A. Barbero, L'aristocrazia nella società francese del Medioevo, op. cit., en part. les p. 25-43.

 

(30)  Equitan, v. 3-4. 

 

(31) Equitan, v. 1 ; Guigemar, v. 57 ;  Eliduc, v. 8.

 

(32)  Voir, déjà, les remarques dans le même sens de G. Gougenheim, "Le sens de Noble et de ses dérivés chez Robert de Clari", Études de grammaire et de vocabulaire français, Paris, 1971, p. 328-329. 

 

(33) Voir par exemple le sens de ce mot chez Guillaume de Poitiers dans J. Flori, "Milites et nobiles...", art. cit. (note 28), p. 220-221. En revanche, le terme nobiles, substantif et pluriel, revêt une signification sociale beaucoup plus nette. Voir toutefois S. Weinberger, "Noble et noblesse dans la Provence médiévale, ca. 850-1100", Annales E.S.C., 1981, p. 913-921, qui établit qu'en Provence tous les personnages qualifiés de nobles faisaient partie de la haute aristocratie, l'aspect moral n'étant selon lui qu'un sens dérivé qui s'introduit par le truchement des sources monastiques. Le mot aurait donc glissé du sens social au sens moral. Je pense pour ma part que le glissement s'est opéré dans l'autre sens, avant le XIe siècle, les moines ne faisant alors que rappeler ce sens moral que la louange sociale contenue dans le mot nobilis avait tendance à étouffer.

 

(34)  Cf. G. Duby, Pour une histoire des femmes en France et en Espagne, conclusion du colloque de Madrid, 1985, repris dans Mâle Moyen Age, Paris, 1988, p. 118-126. Voir déjà J. Ruiz-Domenec, "Système de parenté et théorie de l'alliance dans la société catalane," Revue Historique, t. 532 (1979), p. 305-326 et G. Duby, Le chevalier, la femme et le prêtre, Paris, 1982.N otons toutefois que ce schéma n'est pas général dans les mariages aristocratiques, comme le démontre, pour la Provence du Xe au XIIIe siècle,ll'excellent article de M. Avrell i Cardona, Le statut de la  femme aristocratique..., Le Moyen Age, t. 91 (1985), 1, p. 5-32.

 

(35) Guigemar, v. 709-710.

 

(36) Fresne, v. 123.

 

(37) Voir par exemple les Coutumes du Beauvaisis de Philippe de Beaumanoir, (éd.) A. Salmon, Paris, 1900-1901, t. II, p. 224 ou les Établissements de saint Louis, (éd.) P. Viollet, Paris, 1881, p. 143. Voir aussi P. Michaud-Quantin, "Le vocabulaire des catégories sociales chez les canonistes du XIIIe siècle, Ordres et classes... (Colloque de l'E.N.S. Saint-Cloud, 24-25 mai 1967), Paris, 1973, p. 78.

 

(38) C'est la thèse de Guilhiermoz, reprise par M. Bloch et radicalisée par A. Barbero, L'aristocra­zia nellà società francese del Medioevo, op. cit.

 

(39) C'est le titre que donne à sa description de la société et de l'économie seigneuriales, dans la seconde partie de son livre, R. Fossier, Enfance de l'Europe, Paris, 1982, t. I, p. 288-601.

 

(40) Voir sur ce point J. Flori, "Encore 'l'usage de la lance' au XIe siècle", CCM, t. 31 (1988), 2-3, p. 213-240. 

 

(41) Voir J. Flori, "La notion de chevalerie dans les chansons de geste du XIIe siècle", Le Moyen Age, t. 81 (1975), 2, p. 211-244 et 1975, 3-4, p. 407-444.

 

(42) A. Barbero, L'aristocrazia nella società francese del Medioevo, op. cit., p. 23, brosse de ma position sur la chevalerie une caricature en la résumant d'une phrase : "il y a des chevaliers comme il y a des boulangers", phrase qui doit d'ailleurs être attribuée à E. Bournazel et J. P. Poly, La mutation féodale, Xe-XIIe siècle, op. cit., p. 172, à propos de ce qu'en dit Rathier de Véronne, mais dont j'accepte d'assumer la teneur, en soulignant toutefois que la "corporation des chevaliers" à laquelle je faisais ainsi allusion ne peut évidemment pas être comparée à une "corporation" ordinaire : je voulais, en risquant cette comparaison verbale, réagir contre la conception trop aristocratique et honorifique de la chevalerie qui était alors en faveur.

 

(43) A. Barbero, L'aristocrazia nella società francese del Medioevo, op. cit., p. 22 ss.-72 ss., me reproche de contester l'existence de la chevalerie en tant que classe juridique. Il invoque pour cela les Usages de Barcelone montrant que les chevaliers échappaient aux taxes et réquisitions qui pesaient sur les autres catégories sociales. Mais les Usages de Barcelone, comme les coutumes de Bigorre, montrent bien que ces privilèges restent étroitement liés à l'exercice de leur profession militaire, et non à leur personne. Ces privilèges cessent lorsque le miles, pour une raison ou pour une autre, n'est plus en mesure d'exercer cette profession. Il retombe alors au rang des rustici, soumis aux mêmes obligations.

 

(44) Voir par exemple dans les Gesta episcoporum Autissiodorensium, R.H.G., XVIII, p. 738 ; Geoffroy Malaterra, De rebus gestis Rogerii Calabriae et Siciliae comitis et Roberti Guiscardi ducis, R.I.S. (2), V, 1, p. 76 ; Eudes de Deuil, La croisade de Louis VII roi de France, (éd.) H. Waquet, Paris, 1949, p. 72-74 et les remarques pertinentes de R. Fossier, La terre et les hommes en Picardie jusqu'à la fin du XIIIe siècle, Paris, 1968, p. 529, sur l'hétérogénéité du groupe des milites castri. 

 

(45) Pour l'étude de la formation d'une idéologie commune à toute la chevalerie dans la littérature et dans les lais en particulier, voir J. Flori, "Aristocratie et valeurs 'chevaleresques' dans la seconde moitié du XIIe siècle, Le Moyen Âge vol. 96 (1990) p. 35-65. 

 

(46) Ici encore, l'adoubement n'est rien d'autre que la remise des armes et du cheval, véritables "instruments de travail" nécessaires à l'exercice de cette "noble" profession. Soulignons que c'est la tante - une femme ! - qui adoube, c'est-à-dire fournit le matériel donné au jeune chevalier dans Milun, v. 289-292 : "La dame ki lur fiz nurri / (...) / A chevalier l'ad adubé". A rapprocher de Milun, v. 453-455 : "Une meie aunte me nourri ; / Tant me garda ensemble od li, / Cheval e armes me dona". Sur d'autres cas semblables dans l'épopée et dans l'histoire, voir J. Flori, "Sémantique et société médiévale : le verbe 'adouber' et son évolution au XIIe siècle", Annales E.S.C (1976), 5, p. 915-940.

 

(47)  Fresne, v. 312-328.

 

(48) Cette utilisation même revêt également une signification que je tente ailleurs de dégager. Voir la note 45. L'ambiguïté du terme chevalier résulte pour une large part de celle du latin miles, et plus encore de militia, teintés à la fois des valeurs de la subordination du service armé et de la dignité du service public. Voir sur ce point J. Flori, "Les origines de l'adoubement chevaleresque", Traditio (1979), p. 209-272 et K. F. Werner, "Du nouveau sur un vieux thème, les origines de la noblesse et de la chevalerie", C.R. de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 1985, p. 186-200.